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Apnée du sommeil : comment savoir si on en souffre ?
Santé

Apnée du sommeil : comment savoir si on en souffre ?

Vous en entendez souvent parler c’est vrai. Vos ronflements et vos apnées du sommeil sont deux des causes principales de l’insomnie de votre conjoint. Que vous envoyiez des décibels aussi fortes que le bruit d’un moteur de voiture ou que vos arrêts temporaires de respiration effraie celui ou celle qui partage votre lit, il est nécessaire pour votre santé de comprendre ce qu’est l’apnée du sommeil ! Il y va d’un sommeil réparateur essentiel à l’organisme.

La nuit, les muscles de votre gorge se détendent

Il s’agit de votre luette par exemple, de la partie molle de votre palais ou bien encore de votre pharynx. Lorsque vous atteignez cet état second qu’est le sommeil, vous êtes évidemment très détendu et vos muscles se reposent. Mais ceux de votre gorge peuvent alors obstruer vos voies respiratoires (ce qui aiguise en revanche vos voix respiratoires !).

Bien que les apnées puissent s’accompagner de ronflements parfois, il convient de ne pas mettre ces deux troubles du sommeil dans le même lot. La première est particulièrement gênante parce qu’elle entraîne des arrêts intempestifs de respiration. Les différentes phases du sommeil sont alors perturbées par des micro-éveils automatiques que votre cerveau commande (heureusement) afin que vous retrouviez une respiration normale.

Les méthodes pour se rendre compte tout seul si on souffre d’apnée du sommeil

Le problème principal c’est que ces micro-éveils sont si courts que vous n’en avez aucun souvenir à votre réveil. Pourtant, certaines apnées peuvent durer plus de 10 secondes et se répéter des dizaines de fois par nuit !

Si la journée, alors que vous pensez avoir assez dormi, vous souffrez de maux de tête, vous êtes irritable et très fatigué, cela peut vous mettre sur la piste des apnées du sommeil. Les somnolences incompréhensibles peuvent être un autre signal d’alerte auquel il faut savoir être attentif.

Pour évaluer seul votre somnolence, vous pouvez également répondre à l’échelle d’Epworth. En analysant rapidement (8 Q.C.M) certaines situations se prêtant aux somnolences, vous pourrez évaluer si vous courrez un risque de somnolence la journée.

La méthode la plus facile pour dépister une apnée du sommeil reste encore qu’une personne vous observe dormir. Les arrêts de respiration sont distincts et peuvent même s’accompagner de ronflements. Les apnées ne passent pas inaperçues.

Des conséquences silencieuses mais pouvant être graves

  • Mauvaise oxygénation du corps : l’oxygène est primordial pour le bon fonctionnement de votre corps. Il alimente les muscles, permet une bonne circulation sanguine et une bonne évacuation des déchets (toxines).
  • Installation lente de la dépression : si vous avez l’impression de dormir convenablement la nuit mais que vos journées sont un cauchemar dont vous n’avez pas la clef, consultez un professionnel du sommeil avant que la dépression de vous gagne.
  • Accidents graves : la somnolence diurne est la conséquence principale de l’apnée du sommeil. Mais elle peut frapper n’importe quand, y compris au volant ou au travail. C’est pourquoi de nombreux accidents sont dus aux troubles du sommeil. Difficile en revanche d’évaluer la proportion des accidentés faisant de l’apnée du sommeil.

Comment traiter efficacement son apnée du sommeil ?

Une des causes principales de l’apnée du sommeil serait le surpoids. Ainsi un régime adapté pour perdre du poids serait la première étape pour dégager vos voies respiratoires. Qui plus est cela sera également positif pour votre cellulite. Si vous en avez bien sur. C’est également bénéfique pour votre mal de dos !

Les solutions médicamenteuses ne soient pas encore totalement développées. Mais il existe des médicaments qui ciblent d’autres pathologies : allergies, reflux gastriques… Ces dernières peuvent avoir elles-même un effet sur l’apnée du sommeil !

Un appareillage adapté la nuit pourra également vous être prescrit. Il s’agit éventuellement d’une simple gouttière buccale moulée qui va faciliter la respiration ou alors de véritables masques qui soufflent de l’air dans votre bouche. Cela permet une ouverture permanente des voies respiratoires et par conséquent vous êtes protégé des apnées du sommeil.

En tout dernier recours, vous pourrez vous en remettre à la chirurgie. Les principes varient mais concrètement il s’agit de réduire les vibrations et les obstructions de votre gorge causant les ronflements voire les apnées (en retirant une parti du palais ou de la luette par exemple). Cependant, les résultats ne sont pas nécessairement au rendez-vous ou tout du moins leur pérennité ne semble pas assurée.

Conclusion

L’apnée du sommeil est une pathologie relativement grave parce qu’elle peut avoir des conséquences psychologiques graves et il ne faut négliger ses effets. En revanche, c’est évident que si cela ne vous réveille pas, il n’est pas évident de se rendre compte que vous en souffrez. Mon conseil encore une fois est donc de se poser les vraies questions lorsque vous souffrez d’insomnies la journées : avez-vous assez dormi cette nuit ? On considère que 7h sont nécessaires pour être en forme. Si vous êtes au delà de ce seuil mais souffrez toujours de somnolences, méfiez vous des apnées nocturnes.