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Le diabète, c'est quoi ?
Santé

Le diabète, qu’est-ce que c’est ?

Le diabète est une maladie qui se traduit par une anomalie de la régulation de la glycémie. Soit par un défaut de sécrétion d’insuline, soit par un défaut d’activation.

Lors de la prise alimentaire, les glucides ingérés passent dans la circulation sanguine et élèvent la glycémie. C’est le taux de sucre dans le sang. Le pancréas va sécréter de l’insuline pour faire baisser le taux de sucre sanguin. ll va le répartir dans les muscles, le foie puis dans les cellules adipeuses lorsque celui-ci est consommé en excès.

La consommation de glucides, que l’on trouve dans le riz, le pain, les fruits et légumes, les tubercules, le sucre… sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme et du cerveau. Il n’est donc pas judicieux de les supprimer mais simplement de veiller à un équilibre !

Quelle différence entre les types de diabète ?

Le diabète de type 1 est une maladie chronique, auto-immune et irréversible qui touche principalement les enfants mais qui peut également se déclarer plus tard à l’âge adulte.
Elle s’exprime par une destruction des cellules du pancréas (les cellules bêta des Îlots de Langerhans) qui sont responsables de la production d’insuline.

Le diabète de type 2 est également une maladie chronique qui a longtemps été attribué à l’adulte. Mais depuis ces 20 dernières années, il est en progression chez les enfants et les adolescents des pays occidentaux. Dans ce cas, l’Insuline est toujours sécrétée par le pancréas mais en moindre quantité et l’organisme y devient insensible à cause de la production d’une hormone (la leptine) sécrétée par le tissu adipeux. On appelle cela de l’Insulino-résistance.

Les principaux signes cliniques du diabète de type 2

  • Des urines fréquentes
  • Une soif exagérée
  • De la fatigue et une certaine faiblesse musculaire
  • Une infection urinaire
  • Des troubles de la vision
  • Un coma hyperosmolaire lorsque la glycémie est trop haute

Les facteurs de risques du diabète de type 2

  • Le surpoids et l’obésité
  • Une alimentation déséquilibrée : fast-food, plat industriel, excès de sucre, de graisse, d’alcool ou de tabac
  • La sédentarité
  • Le risque augmente avec l’âge
  • La pilule contraceptive
  • Une grossesse. Il s’agit alors d’un diabète gestationnel qui est théoriquement transitoire s’il est bien surveillé
  • Une prédisposition héréditaire et l’origine ethnique

Pourquoi est-il important de miser sur la prévention ?

Le diabète de type 2 est une maladie insidieuse dont les complications évoluent progressivement pendant 10 voir 15 ans sans le moindre signal d’alerte et sans douleur. Lorsque les symptômes deviennent visibles, les complications sont graves et entrainent des conséquences irréversibles sur l’état général. Le diabète est souvent découvert à ce stade ou alors enfin pris au sérieux par la personne diabétique.

Parmi les complications les plus courantes :

  • L’évolution du diabète de type 2 en diabète de type 1 à cause d’une sur sollicitation du pancréas. Il faudra alors passer au traitement à l’Insuline.
  • La néphropathie : insuffisance rénale.
  • La neuropathie : la perte de la sensibilité des pieds et des doigts, l’impuissance chez les hommes.
  • La rétinopathie : la cécité.
  • L’amputation : le pieds diabétique neurotrophique par destruction des nerfs ou Ischémique par nécrose des vaisseaux.
  • Les maladies cardio-vasculaire, infarctus du myocarde.
  • Le coma hyperosmolaire caractérisé par une hyperglycémie et une déshydratation sévère.

Peut-on guérir du diabète ?

Parler d’une guérison, c’est difficile à dire pour le moment mais pourquoi pas ! En revanche, une perte de poids permet à certains diabétiques de se passer du traitement aux ADO (anti diabétique oraux). Cela s’expliquerait par une “réactivation“ des cellules B des îlots de Langerhans qui seraient endormie par les excès de graisse et de sucre mais aussi par la baisse de production de Leptine avec augmentation de la sensibilité à l’Insuline. Beaucoup d’ennuis pourraient donc être évités avec la mise en place de mesures simples. 

La prévention et le prédiabète :

3 type de préventions :

  • La prévention primaire consiste à préserver la santé et limiter les risques de développer une maladie.
    Par exemple, adopter une hygiène de vie qui nous permet de nous prémunir du diabète.
  • La prévention secondaire consiste à mettre en place des mesures diététiques et médicamenteuses qui permettent de ralentir l’évolution de la maladie déjà présente afin de prévenir les complications.
    Par exemple, en cas de diabète déjà établi, veiller à un bon équilibre de la glycémie pour limiter l’altération des reins ou l’amputation.
  • La prévention tertiaire qui consiste à diminuer les récidivent de complications et les séquelles d’une pathologie.
    Par exemple, mettre en place un traitement par dialyse en cas d’insuffisance rénale ou amputer une partie d’un membre pour éviter la septicémie.

Il est évident pour chacun de nous que modifier ses habitudes peut être difficile, surtout quand on ne sait pas quel chemin prendre et par où commencer. Il ne faut donc pas hésiter à se faire accompagner notamment en cas de doute ou en présence de certains signes cliniques et facteurs de risques cités plus haut afin d’éviter d’en arriver à du soins palliatif (prévention tertiaire pour ceux qui n’ont pas suivi). ^^

Que faire ?

Dans un premier temps, consulter son médecin généraliste afin de procéder à un diagnostic du diabète avec un dosage de la glycémie.

En cas de prédiabète (glycémie supérieure à 1,26 g/l), une prise en charge diététique est suffisante pour éviter l’installation du diabète de type 2 qui met moyenne 5 ans à s’installer.

En cas de diabète déclaré (glycémie supérieure à 2g g/l), une prise en charge globale permet de limiter l’évolution de la maladie. Un suivi biologique et/ou médicamenteux avec un médecin généraliste, un diabétologue ou un endocrinologue associé à une prise en charge nutritionnelle avec un diététicien ou médecin nutritionniste ainsi que l’adoption d’une activité physique avec un coach sportif. 

A s’avoir que l’activité physique agit presque instantanément sur la glycémie. L’activité physique régulière permet d’améliorer l’utilisation du glucose via les canaux GLUT4 que l’on trouve principalement dans les muscles mais permet également d’augmenter la sensibilité à l’insuline par la perte de masse adipeuse.